Quel est le bon taux de succès en appels d'offres complexes ?
Essayons d'y voir plus clair :
Un bid complexe ça coûte une blinde.
Mieux vaut que le pognon rentre derrière, "suffisamment" souvent.
Donc le taux de succès est vital.
OK, mais c'est quoi "suffisamment" ?
Attention : ces chiffres valent en compétition à plus de 2... et avec de bons prix.
Parce que si vous êtes que 2, moins de 50% c'est déjà pas bon.
Et si vous cassez toujours les prix pour gagner, ça s'appelle pas des victoires, mais des défaites à long terme.
Moins de 20%
On va pas tourner autour du truc : c'est mauvais.
Vous ventilez l'argent par les baies vitrées et les équipes sont démotivées.
À ce niveau là, y'a beaucoup de choses qu'il faut analyser puis corriger.
En gros, on va partir de 0.
20 à 33%
Mention "peut mieux faire".
C'est médiocre, mais on entrevoit un potentiel.
On va identifier les quelques trucs qui marchent, et où ça marche.
Puis on va chercher les effets de levier pour vite monter en gamme.
À ce niveau là, y'en a forcément des effets de levier.
33 à 50%
Mention "encouragements".
Ça devient acceptable.
Attention, j'ai pas dit de s'en contenter, ça serait l'erreur.
Car accepter l'acceptable vous tire vers le mauvais.
Pas mal de choses sont probablement déjà en place.
Il reste à régler le système et à coacher les gens.
50 à 70%
Mention "félicitations".
On entre dans le monde idéal.
Quand on a de l'ambition, on doit être au moins là.
Les process et les gens sont déjà performants.
Mais attention, rester en forme est difficile.
Le danger ? Se reposer sur ses lauriers.
On va vous challenger, vous questionner, vous titiller.
Et on va régler au poildeuk les injecteurs et les suspensions.
Plus de 70%
Les honneurs du jury.
Vous faites partie des cadors.
Mais n'oubliez jamais une chose :
Les plus grands champions n'en ont jamais assez.
Et c'est à ça qu'on les reconnait.
On va vous pousser dans vos retranchements.
Vous allez peut-être même nous "haïr".
Pour votre bien.
Franchir chacune de ces marches est possible.
Plus vite que vous ne le pensez.
Appels d'offres : méthode pour flinguer son taux de succès