Un truc fondamental, trop souvent oublié quand on parle de prix.
Et pourtant c'est la cata si on le prend à l'envers :
Quelque chose "vaut" ce que quelqu'un est prêt à payer pour l'acheter.
Un seconde fois :
Quelque chose "vaut" UNIQUEMENT ce que quelqu'un est prêt à payer pour l'acheter.
C'est l'ACHETEUR qui détermine le prix par son consentement à payer.
Ce n'est PAS le vendeur qui fixe le prix par sa volonté d'encaisser.
C'est vrai dans TOUS les domaines.
Exemple courant :
Regardez le nombre de baraques ou d'apparts qui restent en vente des mois parce que les vendeurs ne démordent pas de ce que "vaut" leur bien.
Ces vendeurs qui confondent obstinément ce qu'ils "veulent en obtenir" et ce que d'autres sont prêts à en donner.
En bref : leurs fantasmes et la réalité.
Si, si, ils savent bien ce que "ça vaut"... sauf que personne n'en veut à ce prix-là.
Et hop, ça part en quelques jours dès que, enfin, on concède une baisse de prétentions.
Ce qui est PERÇU comme trop cher ne se vend pas.
Ce qui ne se vend pas est PERÇU comme trop cher.
Vendre cher, c'est renverser le rapport de force en établissant les conditions d'un consentement à payer élevé.
Ce n'est pas fixer un prix arbitrairement élevé.
1- Bosser la valeur perçue.
2-Mettre un prix face à la valeur perçue.
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